samedi 23 juillet 2022

TROPHÉES CANADINDES : PLACE AUX CANDIDATS POUR LE TITRE DE PIRE DIRIGEANT DE L'ANNÉE.

Comme on dit toujours, "ça va comme c'est mené" !  Et Dieu sait comment cela a mal été pour les minables Canadiens de Montréal, la saison dernière.  Une 32e et dernière place historique au classement des équipes de la Ligue Nationale de Hockey !  Une vraie honte et un choc pour cette organisation qui se targue d'être tellement prestigieuse depuis toujours.

C'est pourquoi, face à ce désastre retentissant, plusieurs des incompétents responsables de cette déroute totale en ont payé le prix en étant foutus dehors.

C'est une tâche titanesque et parfois ingrate de diriger un club de hockey majeur.  Seuls les dirigeants les mieux qualifiés peuvent y arriver avec succès.  Mais tous les hommes de hockey sont assis sur des sièges éjectables.  Même les meilleurs.  Car comme en politique, le pouvoir use, et son détenteur ne fait qu'un temps.



Le 2 juin 2022, le trophée Jack Adams, récompensant l'entraîneur de l'année dans la NHL, a été remis au vétéran de 63 ans Darryl Sutter, des Flames de Calgary.  Moment émouvant pour la grande famille Sutter, alors que c'est Brian Sutter, le frère de Darryl et gagnant de ce trophée en 1991, qui a eu l'honneur d'annoncer l'heureuse nouvelle au très méritant lauréat https://twitter.com/i/status/1532511762343395348.

Le gagnant de ce prestigieux trophée n'est pas toujours le coach qui dirige la meilleure équipe, ou celle qui est la plus talentueuse.  C'est souvent celui qui obtient les meilleurs résultats et qui se débrouille le mieux avec les éléments qu'il a à sa disposition.  Savoir utiliser son personnel et en tirer le maximum est un art qui demande du doigté et de l'expérience.

Avec les millions de dollars qu'il coûte, chaque joueur que vous dirigez est une petite ou moyenne entreprise en soi.  Ça prend de la poigne pour mener tous ces riches individus et les faire jouer en équipe, et les uns pour les autres.  En même temps, vous devez aussi ménager leur susceptibilité et leur égo, qui est souvent gigantesque.  Savoir diriger d'une main de fer dans un gant de... hockey ?!

C'est un euphémisme de constater que les dirigeants du Cacanadien n'y sont pas parvenus l'an passé.  Dans le cadre de la remise des trophées Canadindes 2021-22, j'annonce la création du trophée «Jack Ass» qui sera décerné au pire dirigeant de l'année chez les Cannes à CHiens.

Voici les nominés :




1) Dominique "Dumb" Ducharme :  j'en ai vu défiler des entraîneurs perdants chez les CHieux depuis que j'observe le hockey.  Aucun ne fut aussi pourri que Dumb Ducharme.  Lors des premiers points de presse que j'ai entendus et vus de lui, j'étais littéralement sidéré.  Son immense difficulté à aligner deux mots sensés et à les faire sortir de sa bouche me rappelait un «Ti-Coune» ou un arriéré mental.

Pourtant, la direction du Caca, et ses porteurs de valises de la sale faune journalistique de Mourial, nous l'avaient présenté comme un coach brillant de la nouvelle génération, maîtrisant les techniques et les méthodes modernes des systèmes d'entraînement d'avant-garde.

Je me disais, s'il a autant de mal à communiquer avec ses joueurs qu'avec la presse, le pauvre Dumb va au-devant de gros ennuis.  Sa fiche avec le Gros CHiard parle d'elle-même : une piètre récolte de 23 gains en 83 parties.  Et la saison dernière, avant son congédiement : un dossier misérable de huit victoires en 45 matchs, dont seulement deux à ses 22 dernières tentatives !  Du jamais vu !  Ses joueurs ont décroché rapidement devant l'incompétence de leur cancre de coach...



2) Marc Bergevin :  on se demande comment Bergevaurien a pu rester assis aussi longtemps dans le fauteuil de directeur-général des CHaudrons.  Si on exclut la saison improvisée - et la faible nouvelle division canadienne - de la COVID-19 en 2020-21, en presque dix ans de règne, Bergevin n'a gagné que trois séries éliminatoires, en a perdu trois en première ronde, et les a ratées à trois autres occasions.  Un bilan assez médiocre merci !

En près d'une décennie, il en a fait des bourdes.  La première fut l'embauche de la face à claques Michel "t'é rien" Therrien comme entraîneur en chef.  L'année suivante, son mauvais jugement l'amène à signer l'agent libre (fini) Daniel Brière.

Puis, en 2014, en tant que négociateur poche, il consent un contrat monstre de huit ans, 72 millions de dollars, au gros épais P.K. Subban.  Il devra s'en débarrasser deux ans plus tard, les coéquipiers de P.K. ne voulant plus le sentir à Montréal.  La même année, Bergevin frappe de l'air avec les acquisitions dérisoires de Brandon Davidson, Dwight King, Steve Ott et Andreas Martinsen.  Tous des flops monumentaux !

Mais le pire fiasco survient en 2017-18.  Bergevin multiplie les mauvaises transactions et les décisions malheureuses.  Nathan Beaulieu, Mikhail Sergachev, Alexei Emelin et Andrei Markov quittent l'équipe et ils sont remplacés par les décevants David Schlemko, Karl Alzner, Joe Morrow et Jonathan Drouin.  Il fait signer un autre contrat regrettable à Carey Price (huit ans, 84 millions de $), un gardien en déclin, souvent et longtemps blessé.  Tout comme le défenseur Shea Weber, obtenu en échange de Subban, et qui est lui également sur la pente descendante de sa longue carrière.

Les saisons suivantes seront du même genre (pourries) et avec le début de campagne catastrophique de l'automne dernier, Geoff Molson n'aura pas le choix de congédier Bergevaurien le 29 novembre.


3) Trevor Timmins : le recruteur en chef du torCHon connaîtra le même sort que Ducharme et Bergevin : la porte vers le dehors.  Mais il est trop tard.  Après dix-neuf ans en poste, Timmins n'a pas cessé de détruire l'avenir du club par ses choix de repêchage atroces.  Aucun bon joueur ne voulant jouer pour Montréal, que ce soit par voie d'échanges ou via le marché des agents libres, la seule façon de bâtir le club de la métro-pauvre c'est par le repêchage amateur.  Si vous ne faites pas de bonnes sélections, vous êtes perdus.

Et Timmins a été un champion des sélections ratées.  Mentionnons seulement des choix hâtifs et nuls (deux premières rondes) comme : Cory Urquhart, Maxim Lapierre, Kyle Chipchura, Guillaume Latendresse, David Fisher, Ben Maxwell, Mathieu Carle, Danny Kristo, Louis Leblanc, Jarred Tinordi, Nathan Beaulieu, Alex Galchenyuk, Sebastian Collberg, Dalton Thrower, Michael McCarron, Jacob De La Rose, Jayden Struble, Joni Ikonen, Josh Brook, Ryan Poehling, Zachary Fucale, Jacob Olofson, Nikita Scherbak, Noah Juulsen, Jesperi Kotkaniemi, Jesse Ylonen, Logan Mailloux.

Pire, les rares bons choix de Timmins ont souvent été échangés plus tard, dans les transactions désavantageuses de son grand ami Symphorien Bergevin.  Une amitié qui explique pourquoi Timmins a pu exercer aussi longtemps son incompétence dans le bidonville moronréalaid.


4) Martin St-Louis :  après le déluge des dirigeants incompétents limogés, on croyait avoir tout vu.  Mais non !  Les remplaçants de ces gaffeurs en ont fait sourciller plus d'un.  Le D.G. marionnette Kent Hughes et le coach de Pee Wee Martin St-Louis arrivent avec le club sans la moindre expérience dans ces postes stratégiques.

Après un début chanceux à la barre de sa lamentable formation, la sauce se gâte pour Tintin St-Louis.  Sous sa direction, son club de broches à foin ne gagne que quatre de ses seize derniers matchs.

Qu'à cela ne tienne, au début de juin, ses amis Gorton et Hughes lui ont fait signer un contrat de trois ans pour officialiser sa nomination comme entraîneur en chef.

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Selon l'heureux élu, le CHicolore n'est pas une équipe de 32e place.  C'est ce que tous les experts disaient avant le début de la saison dernière.  Mais c'est l'incompétence crasse de ses dirigeants qui a fait chuter ce club, déjà faible, au plus bas des plus bas.

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