vendredi 27 septembre 2024



CANADIEN  DE  MONTRÉAL  :  UNE  RECONSTRUCTION  LABORIEUSE,  UNE  DÉMOLITION  PLUS  ACTIVE  !


Il est toujours surprenant d'entendre parler de reconstruction au sein du Canadien de Montréal. Cela l'est d'autant plus lorsque les dirigeants de l'équipe, et leur département des relations publiques, utilisent ce concept comme un moyen de séduction, ou comme un outil de propagande, pour tromper la vaste foule de leurs crédules fefans.

Il est évident que nous n'aurions jamais été témoins d'une telle mise en scène de maquillage, et de dissimulation de leurs malheurs actuels, à l'époque où ce club était encore qualifié de "glorieux".  Le présent se devait d'être à la hauteur, reflétant le prestige des dynasties antérieures, et leurs vingt-quatre triomphes de la Coupe Stanley.

Maintenant, les patrons du CH se contentent de faire miroiter l'espoir de jours meilleurs, avec de jeunes hockeyeurs "boostés" par de l'enflure verbale, et de belles promesses.



La saison dernière, pourtant assez désastreuse, a néanmoins fait l'objet d'une série télévisée, qui sert à encourager les partisans aveugles de la Sainte Guenille, en vue de la prochaine campagne.  C'est une clientèle captive, gagnée d'avance, mais les propriétaires de l'équipe veulent la conserver ainsi.  D'où la présente campagne de lavage de cerveau auprès des tarés de fefans...

Cette histoire romancée met l'accent sur l'amélioration du club, que l'on montre voué à un bel avenir.  Ça rappelle l'ancienne histoire du marketing des défunts Nordiques de Québec, du temps où ils croupissaient dans les bas fonds de la LNH.  Leur slogan "le meilleur est à venir" pourrait être appliqué aux décevants Canadiens des dernières années.

Reconstruire un club de hockey n'est pas facile.  Surtout dans la Sibérie du hockey de Montréal.  Une espèce de "no man's land" où aucun joueur de talent ne veut aboutir.



L'aspect peu attrayant de la ville, les impôts élevés, la pression ainsi que le harcèlement de la part des fans et des journalistes, et la culture francophone représentent des obstacles pour les athlètes. Chacun d'eux est en effet une petite entreprise à part entière, cherchant à décrocher le jackpot dans une carrière qui peut être brève, où il est crucial de maximiser rapidement les revenus financiers les plus bénéfiques.

Il est bien plus facile et agréable de le faire ailleurs qu'à Montréal, de préférence aux États-Unis, dans une formation gagnante.  On sait que dans la métro-pauvre montréalaise, avec un alignement perdant, ce sera quasiment impossible de réaliser son potentiel.

Les tentatives de reconstruction perpétuelle sont vouées à l'échec dans un tel environnement désavantageux.  Les joueurs le savent et s'arrangent pour fuir la cité de la mairesse Plante.  S'ils sont piégés dans ce club de CHaudrons, ils se traînent les patins en espérant être échangés, ou ils acceptent d'être surpayés en attendant la retraite, ou de devenir agents libres.



Les moins bons savent qu'ils en sont à leurs dernières chances de prolonger leur carrière, car aucun autre club de la LNH ne veut d'eux.  Ils savent que le CH est le refuge des rejetés, des pommes pourries, des délaissés, qui n'ont d'autres choix que de s'exiler dans ce bidonville infect...

Seulement trois joueurs ont été acquis par le Cacanadien durant la récente saison morte.  Onze ont été sacrifiés ou ont dû quitter l'équipe.  On en reparle sur mon blogue «L'Anti-Habs Illimité» (https://lantihabsillimite.blogspot.com/).  Ça démontre bien mon propos ici.

Beaucoup d'appelés dans la pseudo reconstruction bleu, blanc, merde; peu d'élus; et plusieurs échecs, ou de coups d'épée dans l'eau...  Au final, trop de vices de construction.  Mais la direction du club des Molson voit à ce que ces vices restent cachés, grâce à une propagande bien orchestrée.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Très bon résumé de la situation. Depuis 30 ans, Montréal a perdu son lustre de prestige dans la LNH et ils essaient de faire miroiter année après année que les acquisitions faites au cours de l'été (par échange ou repêchage) sont tous des vols et toutes ces acquisitions se sont avérées être des échecs. C'est quand la dernière fois qu'un agent libre de très grande qualité a signé à Montréal de son plein gré ? J'ai aucun souvenir. Cet été Steven Stamkos a préféré rester dans le sud des États-Unis plutôt que d'avoir à endurer les fefaneries montréalaises et avec raison. On n'a pas assez de nos 10 doigts pour compter les raisons qui poussent les agents libres, même Québécois à tourner le dos à Montréal. On l'a vu également avec Dubois, Marchessault, etc... même les Québécois ne veulent pas jouer ici. Danault lorsqu'il est devenu agent libre, a sacré son camp même pour moins d'argent à Los Angeles si ma mémoire est bonne, la différence d'offre n'était

Anonyme a dit…

Très bon résumé de la situation de Montréal depuis 30 ans où à chaque été on promet des vols de repêchage ou dans des échanges. Ça fait combien d'années qu'un agent libre de grande qualité n'a pas signé de son plein gré à Montréal ? Encore cet été, Stamkos a préféré rester dans le sud des États-Unis plutôt que d'endurer les turbulences multiples pour ne pas dire distractions à Fefanville. Même les Québécois tournent le dos à Montréal, on l'a vu avec Marchessault, Dubois et sans compter que Danault a accepté une différence d'un demi million de dollars pour s'en aller de l'autre côté de l'Amérique du Nord pour avoir la grosse paix. Patrik Laine ne fera pas plus le beau temps à Montréal, lui qui a été incapable de le faire à Winnipeg et à Columbus. Comme personne n'en voulait dans la LNH, il s'est ramassé là où les rejets finissent : à Montréal. Quand il aura accumulé les blessures et les problèmes de santé mentale, il finira probablement dans la KHL.