dimanche 3 juin 2018

LE CANADIEN COMME LE CANNABIS


AVERTISSEMENT : Toute ressemblance avec les faits rapportés dans ce texte n'est aucunement fortuite et est plus que plausible...

Sur le coup, j'étais surpris et décontenancé.
J'éprouvais un drôle de malaise.

Comme un léger vertige, semblable à un étourdissement.

Comme si, soudain, je ressentais un décalage avec la normalité des choses.

Un genre de choc post-traumatique.

Mon cerveau semblait engourdi, au ralenti.

Mon premier réflexe fut de me frotter les yeux.  Croyant que c'est eux qui faisaient défaut.

Puis je me demandai si mon état d'instabilité mentale pouvait être causé par ce que j'aurais pu avaler.

Est-ce que c'était un signe précurseur d'une indigestion ?

Ça ne pouvait pas être un effet secondaire d'un médicament, je n'en prends aucun...

Peut-être que, justement, j'avais besoin d'une pilule pour traiter un début d'hypertension artérielle ?  On associe souvent de légers étourdissements aux symptômes de cette maladie...


Je n'avais pas non plus fumé de cannabis ou de pot.  Ces substances hallucinogènes sont réputées pour ralentir les réflexes et tronquer le champ visuel.

Cet aquaplanage de mon cerveau me faisait penser -un peu de travers et de façon embrouillée- au phénomène qui se produit lorsque l'on sort d'un sommeil profond (coma).  On a du mal à revenir à soi.  Notre cerveau nous envoie comme des échos sensoriels.

Mon état physique ressemblait aussi à celui qui suit un brusque changement de vitesse de notre esprit.  Comme, par exemple, quand un bruit ou une personne nous sort brusquement d'un rêve ou... de la lune !

Puis, j'ai enfin allumé !

Qu'étais-je en train de faire ?

J'étais assis sur mon divan, devant la télé, et je regardais le premier match des séries de la Coupe Stanley.


Je compris alors, après quelques minutes d'égarement, pourquoi je n'arrivais pas à suivre le jeu sur mon écran.  Pourquoi mes yeux et mon cerveau semblaient en hibernation.

Après des mois et des mois d'hiver à regarder les Canadiens de Montréal jouer comme les chaudrons qu'ils sont, je m'étais habitué à leur rythme de tortues et de manchots.

Le rythme endiablé du jeu des séries éliminatoires de hockey m'apparaissait donc anormalement rapide et j'étais donc désarçonné, dans ma torpeur, là, en ces moments, dans mon salon, devant mon téléviseur en haute définition, qui me projetait des images plus grandes que nature.

Pfiouf, me dis-je, soulagé !  Je n'étais heureusement pas malade.  C'était naturel que j'ais à faire l'ajustement de la vitesse du jeu entre les lents et amorphes porte-couleurs du torCHon et celui du vrai hockey des séries d'après-saison.

Quand vous êtes assommé semaine après semaine, jour après jour, par les performances somnifères des CHieux de la métropauvre, vos sens ne peuvent pas être aussi alertes ou aiguisés.  Il vous semble que vous patinez vous-mêmes dans la mélasse...

Quand, par exemple, vous voyez sans cesse les lents et emplâtrés défenseurs du bleu, blanc, merde réagir en retard sur les jeux, il se peut que vous deveniez sujets, sans le vouloir, aux mêmes crampes au cerveau.

Le danger est encore plus grand pour les fefans enragés du CHicolore !  Qui sont dopés à outrance, qui attrapent le CH difficile, et qui ont également le foie lent à force d'ingérer les couleuvres indigestes que la direction des Canailliens leur fait avaler année après année...

Lorsque vous regarder aller un escargot géant comme Michael McCarron (photo ci-dessus), qui semble porter lui aussi sa maison sur son dos tellement il peine à avancer en tentant de patiner, vous risquez d'avoir la cervelle ramollie et ankylosée.


On comprend mieux alors ce que les joueurs recrues constatent lorsqu'ils font le saut dans la grande Ligue.

Selon eux, la grande différence entre le hockey majeur et le hockey mineur, c'est la vitesse du jeu, la vitesse d'exécution.  La vivacité de tous les gestes et habilités qu'ils ont appris au cours de leur formation.

Voilà !  Maintenant tout s'éclaire !  Il faut en conclure que, à cause de leur jeu au ralenti, qui se traduit par des embouteillages monstres dans leur territoire, et leur faible offensive qui s'embourbe en zone neutre ou adverse, le Cacad'CHien de MortYial forme un club de hockey mineur, digne des ligues amateurs ou de hockey bottines !

Le maire de Québec, Régis Labeaume, avait donc raison d'affirmer en riant, il y a quelques semaines, à l'émission de télé "Tout le monde en parle" (Radio Tralala), que sa ville n'avait pas besoin d'un autre club junior (outre les Remparts), quand le fou du roi Danny Turcotte, lui a suggéré qu'on lui donne (par dépit) le Canadien de Mourial.

En effet, dans un monde politique qui aime promettre du pain et des jeux à sa population, qui a besoin d'une équipe mineure composée de minables ?  Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha !


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Criant de vérité ce billet.C'est vrai qu'en suivant le jeu de cette équipe de merdeux la saison dernière, le manque de talent était plus qu'évident, sauf pour le fefan qui ne voit que sa petite équipe et la profondeur de son nombril.

Vrai que je me demandait souvent ce que club de garage avait mangé avant la partie.
J'aurais plutôt du me questionner sur ce qu'ils avaient CONSOMMER!!!

En tout cas, pas besoin de fumée, de pilules, ou quoi ce soit d'autres pour pour avoir des sensations fortes durant les séries. Quel spectacle!

Quelque chose que Jeff ' the bottle ' ne peut ou ne veux donner a ses fefans. Il préfère leur vendre un autre genre de BUZZ : Un verre de houblon a 13 piasssss....
HahahahahahahaHIPS!!!