vendredi 9 mai 2014
UN 3e CHANDAIL TRÈS REPRÉSENTATIF DU CANADIEN DE MONTRÉAL...
Selon des sondages d'opinion publique réalisés régulièrement, c'est le plus beau. On le qualifie également de "prestigieux", "légendaire" et "glorieux". Beaucoup de gens lui accolent même l'étiquette de "sainte flanelle". Une multitude d'individus capotent littéralement sur lui. Quand ils le revêtent, ils perdent souvent la raison et se comportent comme des malades mentaux ou des bêtes stupides. On parle ici de l'uniforme, et plus précisément, du chandail du Canadien de Montréal. Un uniforme c'est un peu comme le drapeau d'un pays. C'est un symbole d'appartenance à un groupe. C'est un symbole identitaire, un emblème, un signe de ralliement, une manifestation, une forme de langage qui dit qui on est et comment on veut être reconnu. Le logo sur le chandail sert à distinguer les membres du groupe qui le portent. On l'associe à des valeurs, à des croyances, à un engagement, à une mentalité, à une image de marque.
Dans cette optique, les partisans des Bruins de Boston, qui connaissent très bien le Canadien, puisque leur club entretient une grande rivalité avec lui depuis 90 ans, ont créé un nouveau maillot pour les fans du CHicolore. Il s'agit en fait d'un t-shirt orné du logo modifié du CH. Les célèbres lettres "C" et "H" y apparaissent, comme sur l'uniforme officiel des CHaudrons, mais elles sont réunies à d'autres lettres pour former le mot "CHickens", que l'on peut traduire en français par "poules mouillées" ou par le mot "lâches". Cette oeuvre d'art est offerte en plusieurs couleurs différentes. J'aime particulièrement les exemplaires jaune (synonyme de peureux) et rose (synonyme de moumounes et de tatas). C'est une création de l'artiste "Erika and Monty" et il est en vente via l'internet. Erika en a eu l'idée après un match entre les Bruins et le Caca au mois de mars dernier. Au cours de cette partie, Alexei Emelin, le joueur de défense du torCHon, s'est penché pour aller faucher Milan Lucic, des Bruins. Celui-ci a virevolté dans les airs avant de s'écraser sur la patinoire. Un coup aussi dangereux que salaud, porté à la hauteur des genoux. Un geste sournois et déloyal, qui est condamnable, et qui va à l'encontre du code d'honneur que devraient respecter tous les joueurs du circuit Bettman. Quand Lucic s'est relevé pour aller ensuite demander des comptes à Emelin et l'inviter à se battre comme un homme, le CHieux des Canailliens a décliné son invitation et s'est sauvé.
Après la joute, le robuste ailier des Bruins était encore en colère en parlant de l'incident avec les journalistes. Accusant Emelin d'avoir voulu le blesser intentionnellement, il l'a traité de "chicken". Et le chandail portant cet épithète est né. Le problème, c'est que je ne connais pas beaucoup de monde qui voudrait le porter. Les partisans des Bruins pourraient s'en servir comme "pancarte" ou comme serviette pour se moquer du Cacanadien. Bien sûr, on pourrait toujours rêver que les joueurs du torCHon le revêtent. Il est tellement représentatif de ce qu'ils sont. Et comme le disait si bien le grand Napoléon Bonaparte : «On devient l'homme de son uniforme». Comme chicken parfait, outre Emelin, on peut penser aussi à ses coéquipiers défenseurs P.K. Subban et Andrei Markov. Subban est le joueur le plus détesté dans la Ligue Nationale parce que c'est justement le pire CHieux que vous pouvez trouver sur une patinoire. Il fait des coups de cochons pour aller ensuite se cacher derrière les officiels quand ses victimes cherchent à lui faire payer ses "crimes". Ce n'est pas pour rien que ses nombreux ennemis le surnomment "diver" et "turtle". Et ça, ce sont les surnoms les moins pires. Les autres ne sont pas aussi "gentils" et ne peuvent être énumérés ici. Quant à Markov, c'est un vrai mollusque que j'ai baptisé du nom de Mister Softee. Il a peur de son ombre et ne ferait pas de mal à une des millions de punaises de lit qui règnent sur le bidonville de Moronréal.
Parmi les autres mauviettes du CanaCHien, mentionnons la fillette Plekanec, le petit capitaine CrouCH, Brian Gionta, le poltron Max "call 911" Pacioretty et le jaune Lars Eller. Il y en a bien d'autres, comme l'inoffensif Thomas "je ne fais que passer" Vanek, le nain à Desharnais, la mémère à Brière, et le frileux Galchenyuk. Tout ce beau monde disparaît et veut rentrer sous terre quand le jeu se corse et devient robuste... Durant la saison régulière 2013-14, le Cacad'CHien a fini au 2e rang dans la NHL pour le nombre de punitions de "conduite anti-sportive". Cette catégorie de pénalité inclut les infractions pour plongeons volontaires. À ce chapitre, Brandon Prust et P.K. Subban se sont particulièrement distingués. Une autre façon d'afficher sa lâcheté, c'est de s'en prendre aux gardiens de buts opposés, qui sont souvent sans défense devant leur cage. Les CHaudrons ont été les champions dans ce département avec douze interférences contre les portiers des autres équipes. Brendan Gallagher a pris le premier rang dans la ligue avec huit fautes de ce genre. La deuxième position appartient à son coéquipier Daniel Brière avec trois. Ce sont aussi les CHicolores qui ont fait le plus souvent trébucher les joueurs adverses (65 fois). Et ce, malgré la grande clémence des arbitres à leur égard.
Oui, les joueurs du Caca devraient porter ce 3e chandail de CHickens imaginé par une fan des Bruins. Ils pourraient alors dire comme le regretté humoriste français Coluche : «Oui ! Je sais, j'ai l'air un peu con ! Mais l'uniforme y est pour beaucoup hein !» (Le Flic, 1975).
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