vendredi 15 mars 2013
FANFARONNADES MORONRÉALAISES AUTOUR DU CH.
Les habitants de la plupart des pays du monde, perçoivent les Canadiens comme des personnes paisibles, polies, humbles et riches. C'est pourquoi nous sommes généralement bien reçus quand nous allons à l'étranger. Tout le monde a entendu parler de ces jeunes Américains qui, pour être mieux accueillis, lorsqu'ils voyagent dans les pays d'Amérique latine, affichent un petit drapeau canadien sur leur sac à dos.
Lorsque je voyage au Québec, c'est la même chose. Partout, je me sens presqu'en famille. Je partage avec les Québécois, ce sens de l'humour particulier et cette simplicité naturelle que j'aime bien. Mais il y a toujours des exceptions. À Montréal notamment. Chez les montréalais, il y en a encore qui sont habités par ce bête sentiment de supériorité, qui les rend détestables. Ils croient que plus gros (économie, population) et plus haut (gratte-ciel, centre-ville) c'est mieux.
Pour avoir séjourné pendant deux ans dans la métropole, je peux dire qu'il y a peut-être des avantages à vivre dans une grosse ville, mais qu'il y a également des inconvénients majeurs. Tellement que les montréalais préfèrent demeurer dans les banlieues. Pour être moins affectés par les importants problèmes urbains, sociaux et environnementaux qui minent la cité de l'ex-maire Tremblay, devenue ingouvernable depuis la dernière réforme municipale.
Les banlieusards qui se rendent travailler à Montréal en payent le prix : des heures et des heures bloqués dans la circulation, à respirer la pollution et à subir les affres d'un climat difficile. Rien de drôle là-dedans. Pas plus que de circuler dans certains quartiers délabrés de la ville. Dans des rues jonchées de déchets, de junkies, de sans abri; et encombrées par des travaux qui n'en finissent plus (le réseau d'égoût est en ruine). Le soir, attention aux membres de gangs de rues et autres criminels du Montréal souterrain. Plaque tournante de la drogue (port de Mourial) au nord du continent américain, la métropauvre est depuis les années 1940 un bidonville de plus en plus corrompu. La capitale des "affaires croches" et de la racaille.
Malgré tout, les montréalais ont la grosse tête, comme dirait les Français. Beaucoup de ces êtres supérieurs, qui gravitent autour du Mont Royal, ont la tête enflée à cause du club de hockey Canadien de Montréal. Parce que cette équipe a déjà été championne, (même si c'est dans un passé de plus en plus lointain), beaucoup de ses partisans sont encore fanatiques, arrogants et baveux. Si vous osez critiquer ou vous moquer du CH et de leurs fefans, vous vous exposer à un règlement de compte brutal.
Forcément, ce besoin de se sentir supérieurs aux autres, rappelle un peu les nazis, adeptes de la supériorité de la race aryenne, dans l'Allemagne des années 1930 à 1945. Si, par exemple, vous rencontrez un de ces montréalo-aryens, et qu'il apprend que vous êtes un citoyen de la ville de Québec, il esquissera un sourire moqueur et adoptera une attitude condescendante et hautaine à votre endroit. Pas loin du mépris.
Pourtant, comme le disait Patrick Lagacé, journaliste de LA PRESSE, qui ridiculise depuis longtemps Québec et ses habitants, cette attitude n'a plus sa raison d'être (elle ne l'a jamais eue d'ailleurs). Dans un article paru dans LE SOLEIL, il admet que : «si Montréal allait super bien, on pourrait encore se permettre d'être hautain envers Québec. Mais Québec est sur une lancée depuis deux ans, alors que Montréal accumule les revers. On ne peut faire la leçon à personne».
Ça s'applique au CH itou. Il n'y a jamais de bonnes raisons de lancer des pierres aux autres lorsque l'on habite une maison de verre. Chers montréalais, chère race de seigneurs, règlez donc vos problèmes de plus en plus urgents, au lieu d'aller faire les fanfarons à Québec et dans les régions pour venir nous dire qu'on est des pas bons et des quantités négligeables...
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1 commentaire:
Ahhhh que dire de plus sur l'Ile-aux-Subventions. À Montréal ils n'ont aucune raison d'être arrogants et hautains envers qui que ce soit, ils vivent au crochet de tout le monde. Ils ont tellement de problèmes avec les régimes de retraite des employés de la Ville, qu'ils demandent à toute la province d'éponger leurs conneries. C'est toujours comme ça avec tout ce qui se passe à Montréal, c'est toujours les autres qui paient pour leurs conneries, que ce soit le reste du Québec ou le Canada. Et ça ose être arrogants et méprisants?
Vlad
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