jeudi 29 mars 2012

LES GOOFIES DE MORONRÉAL....

En 1983, Wayne Gretzky avait traité les Devils du New Jersey de "club de Mickey Mouse". Même si leur équipe en arrachait à cette époque, les partisans des Devils n'avaient pas du tout apprécié le commentaire désobligeant du Great One.
Si le meilleur marqueur de tous les temps dans l'histoire de la LNH avait à se prononcer sur l'édition actuelle des Canailliens de Mourial, comment la qualifierait-il ? Ces CHaudrons raclent les bas-fonds de la Ligue et ils offrent un spectacle désolant à leurs fefans. Systématiquement cette saison, même lorsqu'ils prenaient une avance au pointage durant les deux premières périodes de leurs matchs, ils se faisaient immanquablement remontés par leurs adversaires et ils finissaient par perdre en temps régulier, en sur-temps ou en tirs de barrage.




Dans ce dernier cas, c'était presque toujours une gracieuseté de l'inefficace et très poche gardien de buts Scary Price. Un CHokeux de première qualité. Autant il est endormi ou il rêve à ses futurs exploits en rodéo, durant la partie, autant il est nerveux et perd ses faibles moyens quand le sort de celle-ci repose entièrement sur ses épaules en fusillade. Seul à seul avec le tireur ennemi, il ne peut plus être sauvé par le champion bloqueur de lancers de la Ligue Nationale, son défenseur Josh Gorges, ou par son fidèle ami, le chien rapporteur et tricheur Piqué des vers Subban. Non, il doit se fier à son talent très limité, à ses poteaux ou à l'imprécision des lancers de ses opposants pour ne PAS concéder de buts. Ses arrêts, en pareilles circonstance, sont aussi rares que les buts de Scott Gomez...





Mais puisque Gretzky, dans sa référence aux Mickey Mouse des Devils, pensait davantage en fonction de leur attaque aussi redoutable qu'une pluie de coups de mouchoir, attardons-nous sur cette facette du jeu des Cannes à CHiens pour déterminer quel surnom leur conviendrait le mieux. On sait qu'à part trois ou quatre joueurs, l'offensive moronréalaise souffre énormément des syndromes des mains de ciment, de la phobie de l'enclave et du compas dans le cul. Ces tares caractérisent les tire-pois CHicolores. Ce sont des spécialistes des tirs dans la baie vitrée, des batailles à un contre un perdues, du garrochage de rondelle dans le fond de la zone adverse (en faisant ensuite semblant de courir après), et des revirements à chaque fois qu'ils ont peur d'être frappés par les joueurs adverses. Étant donné leur petite taille et leur lâcheté, on peut comprendre qu'ils craignent d'être broyés le long des rampes, advenant un contact physique trop sévère pour leur faible constitution. Aussi, à la lumière de ces caractéristiques, le terme "CHieux" est très approprié pour les décrire. Il est évident que l'ancien no 99 des Oilers d'Edmonton ne doit pas être impressionné par un Scott Gomez (photo ci-dessus où il apparaît avec la tête fromagée à Randy Cunneyworth) qui ne réussirait même pas à scorer dans un filet de soccer ou par un Subban qui pourrait abattre un avion avec ses lancers imprécis si les arénas de la LNH n'avaient pas de toit. Les trois quarts des joueurs de la CHiasse ne sont pas capables d'acheter un but, même sur le marché noir ou avec la complicité des arbitres.


Remarquez que si Gretzky assistait à toutes les parties locales de la CHnoutte, il serait tenté de les appeler les "Tabarnac" tellement il entendrait souvent ce mot de la part des fefans, sacrant après les joueurs de leur club de merde, en leur lançant leurs verres de Molson payés pourtant le prix d'une caisse de 12. Mais pour rester dans sa ligne d'esprit, celle des personnages des dessins animés de Walt Disney, pour qualifier la maladresse et la bouffonnerie dont font preuve les joueurs du CH sur les patinoires de la NHL, il me semble que le malhabile Goofy (gravure sous le titre) conviendrait parfaitement comme symbole ou représentation. Un Goofy qui patine aussi mal que Blake Geoffrion et qui tombe aussi souvent que Picouille Subban. Un pousseux de puck qui manie le bâton aussi gauchement que Scary Price quand il sort de ses buts pour faire des revirements au profit des joueurs de l'équipe opposée. Les Montreal Goofies ! Oui ! J'aime ça. Ça sonne bien à mes oreilles. That's it ! Go Goofies Go !

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