CANADIEN DE MONTRÉAL : UNE RECONSTRUCTION LABORIEUSE, UNE DÉMOLITION PLUS ACTIVE !
Il est toujours surprenant d'entendre parler de reconstruction au sein du Canadien de Montréal. Cela l'est d'autant plus lorsque les dirigeants de l'équipe, et leur département des relations publiques, utilisent ce concept comme un moyen de séduction, ou comme un outil de propagande, pour tromper la vaste foule de leurs crédules fefans.
Il est évident que nous n'aurions jamais été témoins d'une telle mise en scène de maquillage, et de dissimulation de leurs malheurs actuels, à l'époque où ce club était encore qualifié de "glorieux". Le présent se devait d'être à la hauteur, reflétant le prestige des dynasties antérieures, et leurs vingt-quatre triomphes de la Coupe Stanley.
Maintenant, les patrons du CH se contentent de faire miroiter l'espoir de jours meilleurs, avec de jeunes hockeyeurs "boostés" par de l'enflure verbale, et de belles promesses.
La saison dernière, pourtant assez désastreuse, a néanmoins fait l'objet d'une série télévisée, qui sert à encourager les partisans aveugles de la Sainte Guenille, en vue de la prochaine campagne. C'est une clientèle captive, gagnée d'avance, mais les propriétaires de l'équipe veulent la conserver ainsi. D'où la présente campagne de lavage de cerveau auprès des tarés de fefans...
Cette histoire romancée met l'accent sur l'amélioration du club, que l'on montre voué à un bel avenir. Ça rappelle l'ancienne histoire du marketing des défunts Nordiques de Québec, du temps où ils croupissaient dans les bas fonds de la LNH. Leur slogan "le meilleur est à venir" pourrait être appliqué aux décevants Canadiens des dernières années.
Reconstruire un club de hockey n'est pas facile. Surtout dans la Sibérie du hockey de Montréal. Une espèce de "no man's land" où aucun joueur de talent ne veut aboutir.
L'aspect peu attrayant de la ville, les impôts élevés, la pression ainsi que le harcèlement de la part des fans et des journalistes, et la culture francophone représentent des obstacles pour les athlètes. Chacun d'eux est en effet une petite entreprise à part entière, cherchant à décrocher le jackpot dans une carrière qui peut être brève, où il est crucial de maximiser rapidement les revenus financiers les plus bénéfiques.
Il est bien plus facile et agréable de le faire ailleurs qu'à Montréal, de préférence aux États-Unis, dans une formation gagnante. On sait que dans la métro-pauvre montréalaise, avec un alignement perdant, ce sera quasiment impossible de réaliser son potentiel.
Les tentatives de reconstruction perpétuelle sont vouées à l'échec dans un tel environnement désavantageux. Les joueurs le savent et s'arrangent pour fuir la cité de la mairesse Plante. S'ils sont piégés dans ce club de CHaudrons, ils se traînent les patins en espérant être échangés, ou ils acceptent d'être surpayés en attendant la retraite, ou de devenir agents libres.
Les moins bons savent qu'ils en sont à leurs dernières chances de prolonger leur carrière, car aucun autre club de la LNH ne veut d'eux. Ils savent que le CH est le refuge des rejetés, des pommes pourries, des délaissés, qui n'ont d'autres choix que de s'exiler dans ce bidonville infect...
Seulement trois joueurs ont été acquis par le Cacanadien durant la récente saison morte. Onze ont été sacrifiés ou ont dû quitter l'équipe. On en reparle sur mon blogue «L'Anti-Habs Illimité» (https://lantihabsillimite.blogspot.com/). Ça démontre bien mon propos ici.
Beaucoup d'appelés dans la pseudo reconstruction bleu, blanc, merde; peu d'élus; et plusieurs échecs, ou de coups d'épée dans l'eau... Au final, trop de vices de construction. Mais la direction du club des Molson voit à ce que ces vices restent cachés, grâce à une propagande bien orchestrée.