Les délibérations ont été longues et laborieuses. Le jury a tergiversé et a changé sa décision à deux reprises. Joel Edmundson avait d'abord été désigné comme le récipiendaire du trophée NONO Norris, ce prix Canadinde remis au pire défenseur de l'année chez les CHieux de Moronréal. Mais ce souffreteux chronique (dos) ne fait plus partie du torCHon. Il a été échangé aux Capitals de Washington en retour de choix au prochain repêchage (3e et 7e ronde).
Pour s'en débarrasser, le Gros CHiard (CH) devra aussi assumer encore la moitié de son salaire de 3,5 millions de dollars, dans ce qui sera sa dernière année de contrat en 2023-24. Devinez quoi ? Edmundson s'est de nouveau blessé à Washington. Opéré à une main, il ratera de quatre à six semaines de jeu. Éclopé permanent... Le genre d'infirme que le CH collectionne toujours. C'est normal, les CHaudrons sont, par nature et par obligation, des ramasseux de vidanges. Des restants que les autres clubs ne veulent plus.
Edmundson a été pourri, la saison passée, à Mourial, capitale des sans abri et des prostitués. Son dos en compote lui avait fait d'abord manqué 21 parties et...il aurait mieux valu pour lui, et les CHieux, qu'il ne joue pas pantoute. En 61 matchs, il n'a marqué que deux petits buts, en plus de fournir onze aides, pour une maigre récolte de 13 points. Il a été affreux, commettant 71 revirements, et terminant la campagne avec un retentissant -29.
Mais le jury des prix Canadindes a finalement décidé de déshonorer plutôt un défenseur qui fait toujours partie de la CHiasse. Il s'est alors tourné vers Kaiden Guhle (photo ci-dessus), avant d'en prendre pitié à cause de son jeune âge (21 ans).
Soulignons toutefois au passage, que le numéro 21 du Cacanadien a été une autre des nombreuses victimes de l'inflation verbale des membres de la direction du club des Molson. En effet, ces dirigeants, dont le directeur du développement des joueurs, Rob Ramage (et les fefans qui gobent leurs couleuvres bien assaisonnées), l'ont couvert de louanges en le comparant à de solides défenseurs comme Shea Weber (blessé, retraité virtuel), Ryan McDonagh (Nashville), Mattias Ekholm (Edmonton) et Esa Lindell (Dallas).
Disons que Guhle a des croutes à manger (et beaucoup de vitamines) avant de pouvoir supporter ces comparaisons flatteuses. À sa saison recrue, en 2022-23, il n'a joué que 44 rencontres, étant en outre blessé à une cheville, et n'a pas démontré la robustesse qu'on lui attribue en le comparant aux solides gaillards mentionnés plus haut.
Pour le joueur prodige annoncé, il n'a rien cassé avec ses quatre buts, 14 passes, 51 revirements et sa fiche de -19. Mais donnons-lui une chance de s'améliorer au cours des prochaines saisons. Ou de devenir un autre «flop» qui s'ajoutera à la longue liste des choix de première ronde (16e au total en 2020) du CHicolore...
Enfin, le jury des Canadindes a trouvé un consensus en fixant son choix sur le vétéran David Savard pour le Nono Norris (à ne pas confondre avec le Norris, qui est le trophée remis annuellement au meilleur défenseur de la LNH). Le fait que les journalistes lèCHe-culs de la métro-pauvre de Valérie Plante ait donné le trophée Jacques-Beauchamp à Savard, en qualité de héros obscur, n'a pas influencé le comité de sélection des Canadindes.
D'ailleurs, Savard (photo ci-dessus) lui-même semblait gêné d'accepter ce trophée ridicule. Peut-être en raison de son dossier peu reluisant de -14 dans les plus/moins, ainsi que ses 61 revirements. De plus, il a été loin de s'affirmer quand venait le temps d'enlever le disque aux adversaires. À part Edmundson (0,60 vol de rondelle par 60 minutes de jeu), Savard a été le pire défenseur des CHaudrons dans ce département avec 0,64 larcin par 60 minutes.
Bref, en 2022-23, David Savard en a encore arraché sur la patinoire. Lent comme un colimaçon, nul en offensive, accablé par le poids des saisons (il aura bientôt 33 ans) et du piano qu'il semble porter avec peine sur ses épaules amochées, il n'a justifié sa présence que par son rôle de second gardien de buts sur la patinoire. Il a dominé son club de broches à foin en bloquant 176 lancers en 62 matchs disputés.
Mais le revers de la médaille, c'est qu'en s'exposant à autant de tirs, il est souvent blessé. En 2022-23, vingt joutes ratées (genou, haut du corps); en 2021-22, vingt parties sur le carreau (cheville, COVID-19); de 2013 à 2020, 37 matchs d'absence avec Columbus et Tampa Bay.
Savard ne rajeunit pas. Il est rendu à l'âge du déclin, et près du bout du rouleau. Surtout avec son rôle de gardien no 2, sans jouir de la protection de l'équipement des vrais cerbères. Gageons qu'il sera encore plus lent et empoté la saison prochaine. Et toujours un excellent candidat au trophée NONO Norris !
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Le jury des prix Canadindes a également rendu son verdict pour le choix du gagnant du trophée Jack Ass (et non pas le Jack Adams, décerné au meilleur entraîneur de la LNH). Le titre de pire dirigeant des Canailliens en 2023 a donc été attribué à Martin «Tintin» St-Louis. Il a devancé le président Geoff «Mollasson» Molson, et le faux DG Kent «Kojac» Hughes, le porteur de valises de Jeff «Gorgo» Gorton.
Les raisons de cette élection sont en partie illustrées dans mon article précédent (https://journalintimedunantihabsenfeu.blogspot.com/2023/09/martin-st-louis-ou-lart-de-senfarger-en.html). Pour résumer, disons simplement que St-Louis a le talent de ce qu'il est toujours, c'est-à-dire, un coach de pee-wee.