Autrefois, en France, le mot "défaite" était couramment utilisé au XVIIe siècle pour signifier : «action de se débarrasser» et «excuse, mauvaise raison». Nos ancêtres canadiens l'ont importé ici au Québec, où il a conservé ce sens, même de nos jours. Pour expliquer quelque chose qui nous semble pas justifiée, nous disons souvent : «Ah ! c'est rien qu'une défaite» ou «il essaie de se trouver une défaite».
Depuis une couple d'années, le slogan «No Excuse" trône au- dessus du vestiaire des joueurs du Cacanadien de Mourial au Centre PouBell. Mais avec l'avalanche de revers qui tombe sur le torCHon ces temps-ci, c'est plus fort qu'eux, les joueurs, les entraîneurs, les membres de la direction, les commentateurs et les fefans du Caca se trouvent -facilement- des défaites pour trouver...des excuses. À moins que ce soit le contraire... En voici quelques-unes, invoquées après la dégelée de 6-2 contre les Stars à Dallas, samedi soir dernier :
"J'ai jamais vu jouer Price comme ça. Il doit être blessé". (Benoît Brunet)
"L'absence de Youpi se fait sentir". (Pierre Houde)
"C'est à cause des arbitres, qui revenaient tous de leur party de bureau". (Un fefan)
"Les partisans nous ont envoyé trop de bas de Noël. Ça fait que nous jouons comme des pieds !" (Le préposé à l'équipement du Canadien).
"Je leur avais pourtant interdit de continuer à lire les articles de ce damné Hacksaw Reynolds, sur ses blogues Anti-Habs" (Symphorien Bergevin).
"P.K. a la grippe à force d'être dans les courants d'air que les joueurs adverses font en passant à côté de lui avec la rondelle. Il a peut-être contaminé ses coéquipiers, même s'ils ne peuvent pas le sentir. Qui sait, ils ont peut-être été piégés ?" (Pierre Houde)
"Je suis fatigué. Ma femme m'a fait installer toutes les décorations de Noël avant le voyage. J'ai été mis en échec durant toute la rencontre, la face collée contre la baie vitrée. C'est pas comme ça que j'envisageais de faire du lèche-vitrines pendant les Fêtes..." (Tomas Fleischmann)
"Je ne suis pas dans mon assiette. Mon petit neveu a la grippe. La nourriture à l'hôtel n'était pas bonne, ce qui fait que j'avais l'estomac à l'envers. Ça explique les nombreux revirements que j'ai commis ce soir dans ma zone." (Alexei Emelin)
"J'ai les bleus. Je m'ennuie de mon cochon dinde. Pis je dors moins bien sur la galerie de la presse que sur la patinoire". (Devante Smith-Pelly)
"Je suis frustré. Ma blonde est menstruée. De plus, mes patins étaient mal effilées, ce qui fait que j'ai fait du ski bottine pendant tout le match". (Alex Galchenyuk)
"Ça va mal. Le chien de mon père est mort, pis ma femme de ménage est partie". (Tom Gilbert)
"Je suis écoeuré. Tout est de la faute de mes défenseurs qui ne bloquent plus les lancers à ma place. Pis j'ai eu souvent la vue voilée par mon masque. Subban avait mangé trois assiettées de fèves au lard pour souper et il m'a envoyé des gaz de "shit" toute la soirée en se tenant constamment dans mon demi-cercle".(Mike "condon troué" Condon)
"Je comprends pas. J'ai rien fait". (Max "l'impuissant" Pacioretty)
"Je m'ennuie de maman. Pis papa sera pas là pour Noël". (Paul "mini-me" Byron)
"Y a pu personne qui veut m'entendre déconner. Sniff ! Le coach m'aime pu non plus. Pis je fais suer le miroir quand je lui parle... Y a pas de place sur la terre pour les Ovide Plouffe du monde entier ! Sniff !" (P.K. Subban)
"Mon jack strap me fait mal et je me sens vieux". (Andrei "soft" Markov)
"La puck roulait pas pour nous-autres à soir, j'ai même remarqué qu'elle était plutôt carrée; plus que d'habitude en tout cas." (Tomas Plekanec)
Si on perd c'est parce que je suis souvent constipé ces temps-ci. C't'idée aussi de faire partir cette damnée sirène après chaque but de l'équipe locale ! Avec la grandeur de mes oreilles, imaginez-vous les retours de son ? Assez pour devenir sourd ou timbré". (Michel Therrien)
"Y faisait trop chaud à Dallas, pis j'avais oublié mon dentier à l'hôtel avant la partie". (Dale Weise)
"Bin lâ,lâ, C'é sur, c'é sur que c'é la faute des maudits Nordiques. Si y'étaient restés à Québec lâ,lâ, le Cacanadien n'aurait pas fait ce long voyage au Texas en plein temps des fêtes. Pis les p'tits gars lâ,lâ, y auraient pas été battus parce qu'y ont mangé trop de gros estis de steaks de l'Ouess de trois pouces d'épais avant la game contre les étoiles de Dâllâs, lâ,lâ. Ça donne des gaz ces tabarslak de morceaux de vaches mortes-là. Ça fait qu'y ont pété comme ils l'ont faite pendant toute la game, lâ,lâ, même si je trouve qu'y ont manqué de gaz en 2e pis en 3e. À Québec ou au Lac, c'taffaire-là aurait pas arrivé lâ,lâ." (Mario Tremblay)
"Moi je prétends qu'on a perdu parce que les Ice Girls des Stars nous ont déconcentrés pendant toute la game. Y arrêtaient pas de nous faire des beaux "Be Bye". Je veux bien croire que c'est le temps des décorations de Noël, mais de là à nous mettre des "boules" dans la face à chaque pause commerciale..." (Le coureur de jupons Nathan Beaulieu)
"Bin quoi ? Tout le monde est en congé dans le temps des Fêtes. Pourquoi pas nous ? Il faut bien que la croisière s'amuse, non ?" (Le paresseux et lâche Larz zzzzzzzz...Zeller)
"Les saisons sont longues, pis la vie est courte. On serre un peu trop notre bâton dans notre entre-jambes. On se stresse trop. Il faut s'amuser et relaxer. Profiter de nos vacances des Fêtes. Voir la vie du bon côté. On va s'en sortir... de cette course insensée aux séries éliminatoires..." (Le petit lutin de Noël David Desharnain).
«On se trompera rarement si l'on ramène les actions extrêmes à la vanité, les médiocres à l'habitude et les mesquines à la peur.»
Friedrich Nietzche
Le contraire aurait été plus qu'étonnant... Encore une fois, l'été dernier, malgré les vacances, malgré la saison morte du hockey (morte sauf à Moronréal, le bidonville des cinglés et de ceux qui n'ont pas de vie) nous n'avons pas eu droit à un congé du roi des fanfarons : P.K. "Narcisse" Subban. Avec la complicité idiote des médias et des réseaux sociaux omniprésents, nous avons pu suivre en direct les multiples péripéties des niaiseries du vaniteux défenseur noir du Cacanadien de Mourial (la métropole de la bêtise, des péteux de broue Molson, et de l'insignifiance).
Durant la saison estivale, nous avons d'abord appris que le prince des poseurs, le no 76 du torCHon, a encore prouvé son immense imbécillité en jetant son dévolu sur le pire entraîneur qu'il pouvait choisir pour garder la forme : la honte du Canada en personne, et j'ai nommé Ben Johnson. D'un autre côté, il n'y a rien de surprenant là-dedans. Qui se ressemblent s'assemblent. Les deux grands copains noirauds aiment bien se pavaner et exhiber leur corps musclé, gonflé aux stéroïdes. Il y a fort à parier que les deux compères passent plusieurs heures par jour à s'admirer dans des dizaines de miroirs et à embrasser leur propre reflet dans la glace des vitrines. Pour un, Subban ne fait ainsi qu'être fidèle à son flamboyant comportement de fendant, de couillon, et de prétentieux sur les patinoires de la LNH. Il sait si bien déployer ses remarquables talents de patineur rapide et de feinteur quand vient le temps de jouer la comédie (plongeons volontaires), de fuir, ou de se cacher derrière les arbitres, lorsque les adversaires, qu'il a insulté avec sa grande gueule sale ou qu'il a cherché à blesser intentionnellement, tentent de le rejoindre pour lui régler son compte...
Puis, profitant du fait que les Nord-Américains possèdent des écrans de télé de plus en plus grands, l'outrecuidant Pédé Subban a été faire le pitre sur un réseau de sports cet été. Il n'a même pas eu à se déguiser pour faire son imitation du célèbre Don Cherry (photo sous le titre). Toujours soucieux de se faire remarquer, et de faire son "smat", il a l'habitude de s'habiller de manière aussi ostentatoire que le vieux bonhomme déphasé qui déverse son trop plein de sottises depuis des siècles à Hockey Night In Canada. Il faut être imbu de soi-même pas à peu près pour se vanter comme Subban l'a fait en faisant dire à son personnage imité : «il -(P.K. Subban)- n'est pas Bobby Orr mais il est sacrement bon !» Du P.K. tout craché ! Et présomptueux à souhait ! Oui Narcisse n'a qu'à aller se rhabiller ! Il ne va pas à la cheville de P.K. dans son insolence !
Il va sans dire que je rapporte ici seulement quelques-unes des bêtises que nous a fait subir Subban l'été passé. Le tout a culminé lorsqu'il a joué au mécène en faisant semblant de donner généreusement dix millions de dollars à un hôpital pour enfants de MortYial. En se prosternant devant un aussi grand homme au coeur vaste comme le Centre PouBell, les admirateurs de Piqué (d'orgueil) oublient que ce don n'était pas désintéressé. Sinon il l'aurait fait de façon anonyme. Ce qui aurait été à l'opposé extrême de sa personnalité basée sur l'amour-propre et son intense soif de gloriole. D'ailleurs, il a exigé que l'atrium de l'hôpital soir baptisé à son nom. On voit bien qu'il ne s'étouffe pas dans la modestie... La vanité n'est pas la soeur de la charité et de la bonté. P.K. recherche, de manière absolue, la lumière scintillante des projecteurs et la splendeur des feux de la rampe. Pour son image personnelle. Vanité des vanités, tout n'est que vanité dans son cas...
La réalité c'est que, par ce coup d'éclat, Subban se trouve à sauver énormément d'impôt, car c'est un don de charité déductible de son gigantesque salaire. D'ailleurs, je me pose beaucoup de questions concernant la disproportion de ce fabuleux contrat de 72 millions de dollars par rapport aux ententes signées par d'autres défenseurs de la LNH qui sont aussi bons sinon bien meilleurs que le 76 de la CHnoutte. De nos jours, pour le même nombre d'années de contrat, un as de la ligne bleue -qui joue pourtant mieux que Subban en zone défensive- peut encaisser environ 55 millions de dollars. Rappelons que les négociations entre Subban et ses patrons ont été très ardues. On s'est même rendu en arbitrage. Qui dit que les dirigeants du Caca n'ont pas consenti ce faramineux contrat à P.K. en y ajoutant une clause secrète prévoyant un montant de dix millions de dollars à être versé à une oeuvre de charité ? Dans le domaine de l'hypocrisie on sait que le CHicolore est passé maître...
De plus, en se montrant aussi magnanime envers les enfants malades, Piqué des vers Subban a peut-être cru qu'il achetait le poste de Capitaine du CHiendent. C'était sans compter la haine et le mépris que lui vouent ses coéquipiers appelés à voter pour le choix de celui qui porterait le "C" afin de bien les représenter. On ne compte plus les fois ou les incidents au cours desquels le gros plein de merde no 76 a eu maille à partir avec ses coéquipiers parce qu'il les avait frappés sournoisement lors des pratiques, ou parce qu'il les avait fait mal paraître en les blâmant pour des défaites auxquelles il avait pourtant plus contribué que tout autre, par son jeu habituellement affreux dans son territoire. Tous des arguments justifiant amplement le fait que les joueurs des CHaudrons aient plutôt élu Pacioretty comme Capitaine. Subban ne doit pas avoir eu de votes, à part le sien, bien entendu...
Parce qu'il est celui qui ressemble le plus à son défunt mari, Pacioretty était également le choix de la veuve de Jean Béliveau (photo ci-dessus). Celle-ci sait mieux que personne que son époux était "Monsieur Classe" par excellence. En dépit de son statut de super vedette il était un homme simple et humble. Il prêchait pas l'exemple. C'est le mot "classe" qui venait toujours en premier dans la bouche de tous ceux qui émettaient une opinion sur le Gros Bill. Par sa personnalité narcissique et ses agissements de bouffon sur, et en dehors de la patinoire, Subban est le contraire exact du grand Jean Béliveau. Non seulement il ne mérite pas d'être capitaine du Cacad'CHien mais partout ailleurs dans la LNH il serait réprimandé, mis à l'amende ou suspendu pour les nombreux écarts de conduite pour lequel il est pourtant applaudi et adulé à Morons Ville. Parlez-en à Lou Lamoriello, le nouveau directeur général des Leafs de Toronto, qui veut redresser son club en insistant pour que ses joueurs respecte d'abord le public en ayant un comportement exemplaire sur, et en dehors de l'aréna. Les porte-couleurs des Maple Leafs doivent aussi s'habiller sobrement et de façon classique quand ils sont dans le public et qu'ils n'exercent pas leur métier.
S'il était sous la gouverne de Lamoriello, Subban serait rappelé a l'ordre, ou écarté de l'équipe, en raison de ses excentricités bouffonnes et de ses perpétuelles conneries. Car comme l'écrivait le célèbre psychologue Nietzche, les comportements et les actions extrêmes des Narcisse du genre de Subban dénotent une vanité véhémente, contraire à tout bon esprit d'équipe, et à tout acte véritable de générosité et de compassion... Contrairement à ce qu'il essaie de faire croire au monde, Subban ne cherche qu'à s'élever en faisant semblant de se pencher sur les petits et les nécessiteux... C'est dans sa nature profonde et méprisable...
Quoi qu'en disent Scary Price (qui a mal paru dans le match contre les Sharks), Michel "T'es Rien" et le squad pathétique des cheerleaders du Cacanadien (pseudo-journalistes de sports moronréalaids), le torCHon a bel et bien échoué son test d'évaluation durant son récent voyage dans l'Ouest américain.
Avant ce séjour sur la côte du Pacifique, quelques joueurs (dont David Desharnain) avaient déclaré que ces matchs constitueraient une unité de mesure pour savoir où se situaient les CHaudrons CHicolores dans le "power ranking" de la NHL.
Résultats : trois défaites contre S.J., Anaheim et L.A.. Les CHieux auraient même pu perdre contre les pitoyables Coyotes de l'Arizona (qui les avaient vaincus récemment à Mourial avant d'échanger quelques-uns de leurs meilleurs éléments), n'eut été quelques poteaux et tiges transversales qui ont sauvé Price à quelques reprises.
Dans ces revers, le bleu, blanc, merde a été outrageusement dominé physiquement et au point de vue vitesse, et exécution durant plusieurs périodes. Piètre performance générale des CHtroumfs : peu de tirs au but, assiégés dans leur territoire, et jeu de puissance réduit à néant. Une leçon d'humilité pour la bande à T'esRien et les fefans à la tête enflée... Mais comme d'habitude, ils vont continuer à nier la vérité ou à rester aveugles devant la réalité peu impressionnante de leur petit club ben ordinaire...
Et, mauvaise nouvelle pour ces cancres et ces têtes de linotte : contrairement à ce que l'on pensait il y a quelques semaines, il y aura une course aux séries éliminatoires dans la Conférence de l'Est. Avec l'effondrement des Bruins de Boston, qui occupent la 8e et dernière position donnant accès à la course au trophée de Lord Stanley, des clubs comme la Floride, Ottawa, et Philadelphie sont au plus fort de la lutte pour obtenir leur laissez-passer pour le grand tournoi printanier. Ça veut dire beaucoup moins de matchs faciles pour la CHiasse.
D'ici la fin de la saison régulière, le Caca va affronter les Panthers à pas moins de trois occasions. De leur côté, les Sénateurs, qui sont sur une poussée incroyable avec leur magistral gardien Andrew Hammond, s'amènent au Centre PouBell jeudi prochain. De fait, à part des rencontres contre la Caroline et Toronto, tous les futurs adversaires des CHieux risquent de leur donner du fil à retordre, soit parce qu'ils se battent pour une place en séries, soit pour s'assurer l'avantage de la patinoire pour débuter celles-ci. Les trois matchs du CHicolore contre le Lightning de Tampa Bay promettent d'être particulièrement palpitants.
À bas le torCHon sale !