mercredi 8 mai 2013

EXPULSÉE DE SON ÉCOLE PARCE QU'ELLE REFUSE DE PORTER LE TORCHON DU CH : KEILA JE T'AIME !


C'est une toute jeune fille de onze ans.  Pourtant elle en impose déjà par son aplomb et sa détermination.  Elle démontre plus de courage et de conviction que toute l'équipe des Canadiens de Mourial au complet.  Cette nouvelle inspiration pour tous les anti-habs se nomme Keila Penner.  Cette semaine, à l'occasion de la journée du torCHon à son école de Lachine (Maple Grove), ce petit bout de femme a refusé de porter le chandail du CH comme les dirigeants de son institution scolaire l'avaient ordonné à tous les étudiants.  Cette fan des Sénateurs d'Ottawa a préféré revêtir l'uniforme de son club favori.  Son institutrice en la voyant ainsi accoutrée, l'a envoyée directement au bureau du directeur de l'école.  Celui-ci, outré, lui a offert trois choix : enlever son chandail des Sens, le changer pour celui des CHaudrons offert par le professeur d'éducation physique, ou prendre la porte pour retourner chez elle.  Sans hésiter, et en se sentant intimidée, Keila a opté pour la dernière solution.

L'affaire a pris une tournure nationale quand le réseau de télévision CBC s'en est emparée.  En voyant le reportage au petit écran, le très riche propriétaire des Sénateurs, Eugene Melnyk, a été indigné par le traitement grotesque infligé à Keila, et il a demandé aux gens de son entourage ce qu'il pourrait faire pour redresser les torts des individus bornés et intolérants de Moronréal.  On lui a suggéré d'offrir des billets gratuits à toute la famille de la jeune fille pour la partie de mardi à Kanata (match no 4 de la série éliminatoire de première ronde opposant les Canailliens aux Sénateurs).  M. Melnyk n'a pas trouvé cette offre suffisante et il a décidé d'inviter la famille de Keila dans sa loge personnelle du Scotia Bank Place, en plus de se charger du transport de ses invités à bord de sa limousine, et de donner à Keila un chandail des Sens autographié par tous les joueurs de l'équipe.




Cary Penner, le père de Keila, qui a grandi à Ottawa et qui est un fervent partisan des Sens, a déclaré qu'il appuie sa fille à 100%.  Il entend rencontrer la direction de l'école Maple Grove afin que le "Habs jersey Day" devienne plutôt une journée au cours de laquelle tous les étudiants pourraient porter le gilet de leur club de hockey préféré, même si ce n'est pas le CHicolore.  C'est triste, mais c'est comme ça au Québec.  Si vous ne prenez pas pour le torCHon, vous êtes montrés du doigt, on se moque de vous, on vous traite de "troll" ou de frustré des anciens Nordiques de Québec.  Et ça c'est quand on ne tente pas carrément de vous intimider.  Ça peut aller jusqu'aux menaces ou à la violence, à l'endroit des anti-habs, notamment dans des bars sportifs.  Ici, on a pas le droit à la différence.  C'est la pensée unique.  Dire que les Moronréalaids accusent les gens de la ville de Québec d'être des consanguins à la pensée unique.  Ils devraient se regarder dans le miroir, pauvres eux-autres.


Félicitations à Keila qui a su se tenir debout !  Elle a affirmé qu'elle va porter fièrement le chandail autographié qui lui a été remis par les gens des Sens.  Chapeau Keila !  We love you !!! 

2 commentaires:

Anti-Fefan a dit…

Bravo à cette jeune fille, qui a agi intelligemment. Quant à la direction, FUCK YOU ASSHOLES!!!

Ben chanceux que ce ne soit pas ma fille, car ça aurait brassé EN CRISSE, dans son bureau!!!

Anonyme a dit…

Et Bravo à l'organisation des Sens... Cette équipe de ``petit marché`` vient de faire la leçon aux imbéciles du CHiendent en terme de relations publiques... Pendant que le CHicolore laisse l'incident passer sous silence et se vautre dans sa masse de supporter crasseux, Melnyk fait ni d'une ni deux et fait vivre à la famille de cette jeune fille une journée de rêve...

Sortez-moi ça les Sens... ça presse...