samedi 27 février 2010

COMPORTEMENTS INDIGNES DE L'ESPRIT ET DE L'IDÉAL OLYMPIQUE...

Les autorités du Comité International Olympique (CIO) n'ont pas apprécié les comportements "foireux" et "déplacés" des hockeyeuses canadiennes, après leur conquête de la médaille d'or aux Jeux Olympiques de Vancouver. Après leur victoire contre les USA, les championnes, trop à l'étroit dans le vestiaire pour donner libre cours à leurs "débordements", sont retournées sur la patinoire pour se "lâcher loose". Certaines photographies de ce "party" bien arrosé nous montrent des filles, couchées sur le dos, les jambes en l'air, bière à la main et cigare au bec. Assez disgrâcieux merci !

Invités à commenter cet incident, des gens de la rue ne tenaient aucunement rigueur aux athlètes pour leurs gestes pas très "olympiens"... "Elles ont le droit de fêter" disaient les personnes interrogées par les journalistes. Reste que la modération a bien meilleur goût et que l'équipe canadienne a dû présenter des excuses pour ses écarts de conduite. Les tribunes olympiques, ce ne sont pas des fonds de cours de ligue de garage... Ça prend un minimum de dignité et de politesse lorsque la moitié de la population mondiale vous regarde (même si ce n'est que par le biais des photographes). La bienséance et le respect des bonnes manières devraient prévaloir en pareilles circonstances.

Je suis peut-être "vieux-jeu" et sévère, mais voir un jeune, comme ce patineur de vitesse sud-koréen dont je n'ai pas voulu retenir le nom, faire le cave sur le podium pendant la cérémonie de remise des médailles, ça me déconcerte et ça me choque un peu. La décence, le respect et la retenue ont encore leur place dans de tels moments, censés être solennels... Du moins, il me semble. J'imagine mal ce genre d'écervelés agités recevoir une couronne de lauriers comme aux Jeux Olympiques d'Athènes en 2004 et dans le temps des premiers J.O. dans la Grèce Antique !

Mais le malaise est plus profond encore. Il concerne notre vie en société. Ne pas savoir se tenir en public dénote un manque de civisme qui peut même devenir dangereux en plus d'être franchement laid et parfois même dégoûtant. Et les femmes se rendent de plus en plus coupables de cette attitude déplorable qui les montre sous leur plus mauvais jour. Un parent qui travaille dans un grand hôtel depuis 35 ans, me confiait encore récemment combien les membres de la gent féminine ont changé, pour le pire, depuis qu'il a commencé sa carrière dans le milieu de la restauration et de l'hébergement.

Depuis la "libération" de la Femme dans les années 60-70, le relâchement progressif des moeurs, de la part de ces dames, est loin d'être édifiant et honorable. De plus en plus de clientes impolies, vulgaires et grossières donnent du fil à retordre au personnel hôtelier. Des femmes (surtout dans la quarantaine ou la cinquantaine) s'habillent ridiculeusement "sexy", s'enivrent, fument, sacrent, tiennent des propos grivois et perdent totalement le sens des convenances en public. Spectacle désolant... Mais les champions de l'impolitesse et du manque de courtoisie sont les jeunes dans la trentaine. Les mots "merci", "bonjour", "s'il-vous-plait", ne font pas partie de leur vocabulaire. Ils croient que tout leur est dû. Ce sont les enfants du divorce et les cobayes des réformes scolaires ratées.

À vouloir tant être égales aux hommes, les femmes sont devenues, ou sont en voie de devenir, aussi stupides qu'eux ! Par exemple, ces dernières années, on voit beaucoup de cas de conductrices, ivres au volant, qui vont tuer d'innocentes victimes. Sans compter ces dépendantes du sexe à outrance qui propagent des maladies (MTS) à un rythme alarmant ces temps-ci. Dans les écoles, les jeunes filles hyper-sexualisées fument pour garder leur "ligne" et plaire aux garçons. Un de mes beaux-frères, chauffeur d'autobus scolaire, me disait l'autre jour, qu'il entend fréquemment des pré-adolescentes négocier sans gêne le prix d'une "pipe" avec des p'tits gars du même âge. Souvent pour se faire un peu de fric afin de s'acheter de la drogue... Ça dégénère de bonne heure dans nos institutions scolaires !

Encore cette semaine, on soulignait que l'espérance de vie des hommes se rapproche assez vite de celle des femmes. À vivre comme leurs confrères, dans un monde de stress, en commettant des excès de toutes sortes, en abusant de leur santé, les femmes en paient le prix, physiquement et moralement.

À cause de la place démesurée qu'occupe le hockey au Canada, et parce qu'elles sont supposées être des modèles pour les jeunes, les hockeyeuses de l'équipe canadienne n'ont pas agi de façon responsable. Espérons que leurs excuses étaient sincères et qu'elles feront plus attention à l'avenir. Être des idoles, ce se mérite autant sur la patinoire qu'en dehors ce celle-ci, même quand les projecteurs sont éteints.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tout à faut d'accord ! avec ton commentaire.
Très disgracieux de la part de nos fefilles canadiennes.
Une chance pour elles que je n'étais pas à Vancouver, il y aurait eu des huées de ma part.